Catégorie : POSE DE FAUX PLAFONDS
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La certification RGE – Qualibat
Notre entreprise a obtenu la certification RGE Qualibat, un label de qualité reconnu dans le domaine de la rénovation énergétique.
Dans cet article, nous allons vous expliquer en quoi consiste cette certification et quels sont les avantages de travailler avec une entreprise telle que nous, certifiée RGE Qualibat.
Qu’est-ce que la certification RGE Qualibat?
La certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) Qualibat est une certification délivrée par un organisme indépendant et accrédité par le COFRAC (Comité français d’accréditation) qui garantit la qualité des travaux de rénovation énergétique.
Elle est destinée aux entreprises qui effectuent des travaux visant à améliorer la performance énergétique d’un bâtiment, tels que l’isolation thermique, le chauffage, la ventilation, etc.
Pour obtenir la certification RGE Qualibat, les entreprises doivent respecter des critères stricts en matière de formation, de compétence, de respect de l’environnement et de qualité des travaux. Elles doivent également fournir des références et des preuves d’assurance.
Cette certification est importante car elle vous permet de sélectionner des entreprises qualifiées et compétentes pour vos travaux de rénovation énergétique, ce qui garantit la qualité des travaux et vous permet d’accéder à des aides financières et fiscales pour vos projets de rénovation énergétique.
Les avantages de travailler avec une entreprise certifiée RGE Qualibat.
Travailler avec une entreprise certifiée RGE Qualibat présente de nombreux avantages pour les clients. Voici quelques-uns des principaux avantages:
Qualité des travaux :
Les entreprises certifiées RGE Qualibat sont formées et qualifiées pour réaliser des travaux de rénovation énergétique de haute qualité. Elles utilisent des matériaux respectueux de l’environnement et des techniques de travail efficaces pour garantir des résultats durables et de qualité.
Accès à des aides financières et fiscales:
Les clients qui travaillent avec une entreprise certifiée RGE Qualibat peuvent bénéficier d’aides financières et fiscales pour leurs projets de rénovation énergétique, comme le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), la Prime énergie, l’Eco-prêt à taux zéro, etc.
Ces aides financières peuvent représenter une part importante du coût total des travaux, ce qui rend les projets de rénovation énergétique plus accessibles et plus abordables.
Prise en compte de l’environnement :
Les entreprises certifiées RGE Qualibat sont soucieuses de l’environnement et s’engagent à réaliser des travaux de rénovation énergétique respectueux de l’environnement. Elles utilisent des matériaux durables, réduisent les déchets et les émissions de CO2, et encouragent les clients à adopter des pratiques éco-responsables.
Avec cette certification, notre entreprise s’engage à respecter des normes de qualité élevées en matière de rénovation énergétique, tout en offrant à nos clients la possibilité de bénéficier d’aides financières et fiscales pour leurs travaux.
Nous sommes convaincus que cette certification est un atout majeur pour garantir la satisfaction de nos clients et contribuer à la transition énergétique en France.
Nous espérons que cet article vous a permis de mieux comprendre les enjeux de la certification RGE Qualibat et les avantages de choisir une entreprise certifiée pour vos travaux de rénovation énergétique.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus ou pour obtenir un devis détaillé pour vos projets de rénovation énergétique !
Si vous voulez en apprendre plus sur le monde du BTP, des travaux de rénovations ainsi que sur l’isolation par l’intérieur, cliquez !
Isolation intérieur ou extérieur ?
L’isolation, comme vous le savez sûrement déjà, est un élément crucial dans la construction ou la rénovation d’un logement.
Cela permet de réduire les déperditions de chaleur et de faire des économies d’énergie. Cependant, il n’est pas toujours facile de savoir quelle méthode d’isolation choisir.
Dans cet article, nous allons nous pencher sur deux méthodes d’isolation : l’isolation par l’intérieur et l’isolation par l’extérieur.
Nous allons voir les avantages et les inconvénients de chacune afin de vous aider à faire le choix qui convient le mieux à votre situation.
L’isolation par l’intérieur
Qu’est-ce que l’isolation par l’intérieur ?
L’isolation par l’intérieur est une technique qui consiste à installer des matériaux isolant (Laine de verre, laine de roche…) à l’intérieur de votre logement entre les murs, les cloisons, et les plafonds.
Le principe de cette méthode d’isolation est de limiter les transferts de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur.
Les avantages de l’isolation par l’intérieur
L’isolation par l’intérieur est souvent moins coûteuse que l’isolation par l’extérieur car elle ne nécessite pas de travaux importants sur la façade du bâtiment.
Cette méthode d’isolation permet de gagner en confort thermique, acoustique et peut vous permettre de faire des économies sur vos factures de chauffage.
De plus, elle est relativement facile à mettre en œuvre, car les travaux se font à l’intérieur du bâtiment et ne nécessitent pas de permis de construire.
Un autre avantage important de l’isolation par l’intérieur est la possibilité de réaliser les travaux en plusieurs étapes, ce qui peut être particulièrement utile dans le cadre d’une rénovation.
En effet, il est souvent plus facile de réaliser l’isolation par l’intérieur étape par étape, en fonction des disponibilités et du budget du propriétaire.
Enfin, l’isolation par l’intérieur offre une grande variété de matériaux isolants, tels que la laine de verre, la laine de roche, la laine de bois, le polystyrène…, qui peuvent être choisis en fonction des caractéristiques techniques et des performances thermiques souhaitées.
De plus, cette méthode permet de conserver l’esthétique des façades extérieures de la maison, car elle ne modifie pas leur aspect.
Les inconvénients de l’isolation par l’intérieur
Il convient de noter que l’isolation par l’intérieur n’est pas une solution miracle, elle peut également présenter des inconvénients, tels que la perte d’espace habitable, le risque de ponts thermiques ainsi que la condensation.
L’isolation par l’extérieur
Qu’est-ce que l’isolation par l’extérieur ?
L’isolation par l’extérieur consiste à placer les matériaux isolants à l’extérieur de la maison, généralement sous forme de panneaux ou de revêtements spécifiques.
Le fonctionnement est de créer une « barrière thermique continue » autour du bâtiment pour améliorer l’efficacité énergétique et le confort thermique à l’intérieur de la maison.
Les avantages de l’isolation par l’extérieur
Cette méthode d’isolation permet de supprimer les ponts thermiques qui se créent souvent aux jonctions entre les murs et les planchers, et de réduire considérablement les pertes d’énergie.
De plus, l’isolation par l’extérieur améliore l’étanchéité à l’air de la maison, réduisant ainsi les infiltrations d’air froid ou chaud, et améliorant le confort acoustique à l’intérieur de la maison.
En termes d’esthétique, l’isolation par l’extérieur peut également améliorer l’aspect de la maison, car elle permet de modifier la façade de la maison en ajoutant des revêtements spécifiques, tels que des enduits ou des bardages.
Les inconvénients de l’isolation par l’extérieur
Cependant, l’isolation par l’extérieur peut également présenter des inconvénients, tels que des coûts plus élevés que l’isolation par l’intérieur, des contraintes réglementaires liées aux travaux sur la façade du bâtiment, ainsi qu’une nécessité de prendre en compte les spécificités techniques du bâtiment et de l’environnement…
Pour conclure, il est important de bien réfléchir à la méthode d’isolation que l’on souhaite utiliser.
L’isolation par l’intérieur est plus économique et facile à mettre en œuvre mais peut entraîner des pertes d’espace habitable ainsi des risques de moisissures si les travaux ne sont pas bien exécutés.
L’isolation par l’extérieur, quant à elle, est plus coûteuse et nécessite parfois des permis de construire mais offre une meilleure isolation acoustique et ne présente que peu de risques de ponts thermiques.
Il est donc important de prendre en compte les avantages et les inconvénients de chaque méthode pour faire le choix qui convient le mieux à sa situation et surtout se rappeler que l’isolation intérieur et extérieur sont des travaux qui peuvent être complémentaire !
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Le Diagnostic de Performance Energétique
Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)
C’est un outil qui permet d’évaluer la performance énergétique d’un bâtiment. Il permet de mesurer la consommation d’énergie du bâtiment et de déterminer son niveau d’émission de gaz à effet de serre. L’objectif principal du DPE est de sensibiliser les propriétaires et les locataires à l’importance de la performance énergétique et de leur permettre de mieux gérer leur consommation d’énergie.
L’isolation par l’intérieur, la solution ?
L’un des éléments clés du DPE est l’isolation intérieure des logements. En effet, une bonne isolation est essentielle pour améliorer la performance énergétique d’un bâtiment. Une mauvaise isolation peut entraîner des pertes de chaleur importantes, ce qui peut se traduire par une augmentation de la consommation d’énergie et donc des coûts de chauffage.
L’isolation intérieure est l’une des solutions les plus courantes pour améliorer la performance énergétique d’un bâtiment. Elle consiste à poser des matériaux isolants sur les murs, les planchers et les plafonds du bâtiment. Ces matériaux ont pour but de réduire les transferts de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
Le DPE permet d’évaluer la qualité de l’isolation d’un logement en mesurant son coefficient de déperdition thermique. Ce coefficient représente la quantité de chaleur qui est perdue à travers les murs, les planchers et les plafonds du logement. Plus le coefficient est élevé, plus la performance énergétique du logement est mauvaise.
Il est donc important pour les propriétaires et les locataires de prendre en compte l’isolation intérieure de leur logement lorsqu’ils réalisent un DPE.
Pour rappel,
En France, sauf exception (voir article R. 126-15 du Code de la Construction et de l’Habitation), la réalisation d’un DPE est obligatoire à l’occasion de la vente d’un logement ou d’un bâtiment, lors de la signature d’un contrat de location d’un logement ou d’un bâtiment d’habitation, ainsi que pour les bâtiments neufs.
De plus, les logements identifiés comme des passoires thermiques, qui sont des logements dont la performance énergétique est très mauvaise, c’est-à-dire ceux qui ont une étiquette énergie F ou G, auront des pénalités.
C’est déjà le cas pour les logements ayant l’étiquette G, les logements consommant plus de 450 kWh/m² ne peuvent plus être loués depuis le 1er Janvier 2023. Cela en sera de même pour l’étiquette F et ainsi de suite.
Vous trouverez ci-dessous des liens permettant d’accéder aux différents site de l’état par rapport aux DPE ainsi que les conséquences d’avoir un logement énergivore :
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14608
https://www.ecologie.gouv.fr/diagnostic-performance-energetique-dpe
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Les bases de l’isolation thermique
Bien isoler sa maison, c’est un enjeu majeur pour améliorer son confort intérieur, réduire ses factures d’énergie et limiter son empreinte écologique.
Pour cela, il est essentiel de comprendre les concepts de base de l’isolation thermique : la conductivité thermique, la résistance thermique et la transmission thermique.
La conductivité thermique
La conductivité thermique d’un matériau isolant est sa capacité à transférer la chaleur. Elle est mesurée en watts par mètre kelvin (W/mK) et correspond à la quantité de chaleur qui traverse un matériau donné en une seconde, pour une différence de température de un degré Celsius entre ses deux faces.
Elle est souvent représentée par la lettre grecque lambda (λ)
Plus la conductivité thermique est faible, plus le matériau est isolant. Les matériaux les plus couramment utilisés pour l’isolation thermique, tels que la laine de verre ou de roche, ont une conductivité thermique comprise entre 0,03 et 0,04 W/mK.
À titre de comparaison, l’aluminium, qui est un mauvais isolant thermique, a une conductivité thermique d’environ 200 W/mK.
La résistance thermique
La résistance thermique est la mesure de la capacité d’un matériau isolant à s’opposer au transfert de chaleur. Elle est déterminée par l’épaisseur du matériau et sa conductivité thermique.
Plus la résistance thermique est élevée, plus le matériau est efficace pour limiter la transmission de chaleur à travers lui.
La résistance thermique d’un matériau isolant est exprimée en mètres carrés par kelvin par watt (m²K/W) et est souvent représentée par la lettre « R ».
Par exemple, une couche de laine de verre d’une épaisseur de 100 mm (R = 2,50 m²K/W) est plus efficace qu’une couche de laine de verre d’une épaisseur de 50 mm (R = 1,25 m²K/W).
La transmission thermique
Enfin, la transmission thermique est la mesure de la quantité de chaleur qui traverse l’ensemble de la paroi d’un bâtiment.
Elle dépend de la conductivité thermique des matériaux constitutifs de la paroi, de leur épaisseur, ainsi que de l’existence éventuelle de ponts thermiques ou de fuites d’air.
Pour bien isoler une maison, il est donc important de choisir des matériaux avec une faible conductivité thermique, une forte résistance thermique, et de limiter la transmission thermique.
Des travaux d’isolation peuvent ainsi permettre de réaliser d’importantes économies d’énergie et d’améliorer significativement le confort thermique de son habitation.
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La rénovation énergétique
La rénovation énergétique est un ensemble de travaux visant à améliorer la performance énergétique d’un bâtiment. Cela implique de réduire la consommation d’énergie nécessaire pour chauffer, climatiser et éclairer la maison ou l’appartement, tout en améliorant le confort thermique des occupants.
Parmi les travaux les plus courants dans le cadre d’une rénovation énergétique, on retrouve l’isolation thermique. Cette étape consiste à renforcer la capacité d’isolation de la maison ou de l’appartement, de manière à limiter les déperditions de chaleur en hiver et les gains de chaleur en été.
Il existe plusieurs méthodes pour réaliser une isolation thermique, notamment l’isolation par l’extérieur, qui consiste à recouvrir les murs extérieurs d’un matériau isolant, ou l’isolation par l’intérieur, qui consiste à poser un isolant sur les murs intérieurs. C’est cette dernière méthode que nous privilégions.
L’isolation par l’intérieur présente plusieurs avantages, notamment celui de ne pas modifier l’aspect extérieur du bâtiment. Elle est également plus rapide et moins coûteuse que l’isolation par l’extérieur. Toutefois, elle peut réduire légèrement la surface habitable de la maison ou de l’appartement.
Chez nous, nous nous occupons donc de l’isolation par l’intérieur. Nous utilisons des matériaux performants, tels que la laine de verre ou la laine de bois pour en citer que deux, pour renforcer l’isolation thermique des murs intérieurs.
Nous veillons également à assurer une parfaite étanchéité à l’air, de manière à limiter les fuites d’air parasites qui peuvent entraîner des pertes de chaleurs.
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Le faux plafond : guide de mise en œuvre
Avant de se lancer dans la pose d’un faux plafond, aussi appelé plafond suspendu, il est important de réfléchir aux raisons qui motivent le projet. Masquer un plafond abîmé, réduire la hauteur sous plafond ou améliorer l’isolation d’une pièce ne nécessitent pas les mêmes matériaux. L’outillage et la mise en œuvre dépendent également du plafond d’origine sur lequel la structure va être suspendue.
Comment prendre les bonnes décisions pour s’assurer un résultat optimal lors de la pose d’un plafond suspendu ? Nous vous aidons à faire le point.
Qu’est-ce qu’un plafond suspendu ?
Un plafond suspendu, ou faux plafond suspendu, se compose d’une structure métallique accrochée grâce à des suspentes fixées dans le plafond ou vissées sur des solives en bois. Une fois la structure mise en place, des câbles, un isolant ou une VMC peuvent y être intégrés avant l’installation des plaques de revêtement et les finitions.
Il se distingue ainsi de deux autres types de plafonds : le faux-plafond autoportant et le plafond tendu. Le premier se visse directement sur une ossature (rails et montants) fixée de mur à mur, sans suspente. Le second, apprécié pour son côté esthétique, prend la forme d’une toile PVC ou polyester tendue par des baguettes.
Les revêtements utilisés pour les plafonds suspendus sont les suivants :
– Plâtre : la dalle plafond en plâtre de format 60×60 cm est très couramment retenue pour ses qualités esthétiques. Les gammes ont été améliorées pour répondre à des besoins spécifiques, par exemple la résistance à l’humidité, au feu ou l’isolation phonique.
La plaque de plâtre à 4 bords amincis spéciale plafonds est également une solution plébiscitée pour sa qualité de finition et son traitement des joints facilité.
– Minéral : les plafonds « wet felt » et « soft » sont constitués en grande partie de laines minérales – de verre ou de roche – réputées pour leurs qualités isolantes.
– Bois : les revêtements en bois allient les qualités esthétiques à de réelles performances isolantes 100% naturelles.
– Laine de bois : Les dalles sont fabriquées à base de fibres d’épicéa mélangées à de la chaux et du ciment. Elles combinent un bon confort acoustique à un bel aspect esthétique.
– Métal : En acier galvanisé ou aluminium, les plafonds métalliques se déclinent sous forme de lames, cassettes ou bacs autoportants. Souvent perforés pour fournir au métal de bonnes qualités acoustiques, ils offrent également une bonne réflexion lumineuse
En rénovation, le faux plafond suspendu est très prisé car il réunit de nombreux avantages sans avoir à engager de lourds travaux :
• Il sert à la fois à masquer les défauts du plafond existant et à isoler une pièce.
• On peut y encastrer luminaires types LED et câbles.
• Enfin, l’abaissement de la hauteur sous plafond réduit la surface à chauffer. L’occasion de réaliser des économies d’énergie conséquentes à moindres frais.
Isolation, esthétique, luminosité…Quelle dalle de faux-plafond choisir ?
Le choix des matériaux se fera en fonction de la finalité du plafond suspendu.
Un faux-plafond pour… une pièce plus esthétique
L’objectif est de masquer les imperfections d’un plafond ancien et de cacher câbles et tuyauteries. Le faux-plafond est également l’occasion d’améliorer la luminosité d’une pièce grâce à des spots intégrés.
Les plaques de plâtre BA13 plafond sont le plus couramment utilisées. Elles offrent un beau rendu à condition d’être très attentif aux finitions.
Lorsqu’un plafond suspendu comporte des luminaires encastrables, il est conseillé d’utiliser de la laine de verre résistante au feu (classe A1) pour l’isoler.
Bon à savoir : les rouleaux de laine de verre sont souvent équipés d’un pare-vapeur type papier kraft, inflammable. Pour éviter tout risque, une cloche de protection pour spot est indispensable.
Un faux-plafond pour… une meilleure isolation acoustique
Poser un faux plafond peut contribuer à améliorer l’isolation phonique de la pièce et atténuer les bruits de l’étage supérieur.
Les dalles de plafond « Soft » sont reconnues pour leurs qualités d’absorption acoustique. Un rouleau d’isolant en laine de verre ou de roche posé dans le plénum complétera l’isolation phonique de la pièce.
Un faux-plafond pour … une isolation thermique renforcée
Le but est d’éviter les déperditions de chaleur en abaissant la hauteur du plafond et en l’isolant de l’étage supérieur.
Le choix du revêtement peut se porter sur les produits courants : plaque de plâtre, dalle Wet felt (à base de laine minérale avec liant et charge) ou dalle Soft. On retiendra un matériau performant termes d’isolation thermique : laine de verre, de roche ou mousse polyuréthane.
Les autres critères à prendre en compte
La tenue à l’humidité
L’humidité ambiante peut avoir des effets néfastes sur un faux-plafond : moisissures, traces, voire affaissements ou gondolements.
Avant d’engager la construction d’un plafond suspendu, il est impératif de vérifier le degré d’hygrométrie de la pièce et de choisir des matériaux adaptés.
En cas d’humidité, optez pour des plaques de plâtre hydrofuges et un isolant résistant à l’humidité, par exemple à base de polyuréthane ou de laine de chanvre.
Les propriétés anti-feu
La construction d’un faux-plafond dans une pièce sujette au risque incendie nécessite de sélectionner des matériaux adaptés : plaques de plâtre coupe-feu ou en gypse renforcé.
Mais aussi…
D’autres caractéristiques peuvent influer sur le choix du revêtement :
• Les qualités de réflexion lumineuse de la dalle plafond si la pièce est sombre.
• La qualité de l’air : des technologies comme Activ’Air de Placo permettent de neutraliser les principaux composés organiques volatils (COV) et d’améliorer durablement la qualité de l’air.
• La facilité d’entretien : certaines dalles sont conçues pour faciliter le nettoyage et peuvent contenir des agents limitant l’accumulation de poussière. Elles sont utilisées dans les hôpitaux et établissements nécessitant une hygiène parfaite. Conçues pour résister à l’eau et à tout type de nettoyage ou détergent, ces dalles peuvent également être posées dans une maison individuelle.
Avant l’installation du faux-plafond : chantier, outillage, calepinage…
Le calepinage et la préparation des surfaces sont deux étapes incontournables avant la fabrication d’un plafond suspendu.
Préparation des surfaces et matériel nécessaire pour la pose d’un faux plafond
Dès la phase préparatoire, la pose d’un plafond suspendu demande du savoir-faire et de la méthodologie.
• Les surfaces sur lesquelles la structure sera fixée doivent être propres.
Plafonds et murs doivent être dépoussiérés et nettoyés au préalable pour que l’emplacement soit le plus sain possible.
• Un outillage de professionnel est nécessaire. Il est notamment composé de :
– Un niveau laser, un niveau à bulle, une règle de maçon et un cordeau à poudre pour la prise de mesures et l’horizontalité,
– Une perceuse visseuse,
– Une scie à métaux pour les cornières et fourrures,
– Une scie cloche pour l’installation de spots lumineux,
– Un lève-plaque pour faciliter la pose de plaques de plâtre.
• Le plafond suspendu est constitué d’un assemblage d’éléments préfabriqués :
– Fourrures, ou rails constituant la structure métallique du plafond suspendu sur lesquelles seront vissées les plaques de revêtement,
– Suspentes fixées directement au plafond ou sur des solives et qui supportent les fourrures,
– Éclisses de raccordement,
– Cornières servant de support mural à la structure,
– Vis et chevilles à frapper si le plafond d’origine est en béton,
– Revêtement choisi : plaques de plâtre ou dalles de plafond,
– Enduit et calicot pour les finitions.
Un calepinage précis pour éviter les erreurs
Afin d’avoir une vision claire du futur faux-plafond, la réalisation d’un plan détaillé est recommandée pour :
• Prévoir le nombre d’éléments nécessaires à l’habillage du plafond suspendu,
• Repérer l’emplacement de futurs spots lumineux, d’une VMC, d’une trappe de visite,
• Anticiper le cheminement des câbles électriques et de tuyauteries de VMC,
• Préparer les plaques à découper en fonction de la forme de la pièce et éviter les chutes inutilisables.
Mesures : les standards à respecter pour la pose d’un faux-plafond
Les distances entre fourrures, suspentes et parois sont toujours identiques :
La hauteur entre le plafond d’origine et le sous-plafond se situe entre 10 cm et 30 cm. Plus l’espace est grand, plus l’épaisseur de l’isolant pourra être conséquente. La structure métallique devra alors être suffisamment résistante pour supporter cette charge.
Attention : L’épaisseur des plaques doit être prise en compte pour garantir l’exactitude des tracés. Elle déterminera la hauteur des fourrures.
• La distance entre le mur périphérique et la 1ère ligne de suspentes ne doit pas excéder 30 cm.
• Les suspentes doivent être fixées tous les 1,20 m.
• La distance entre 2 fourrures se situe entre 40 et 60 cm. Il dépend de la charge au sein du plenum : plus l’isolant est lourd moins l’écart sera important.
De la structure porteuse à la pose des dalles : comment réaliser un plafond suspendu ?
La réalisation d’un plafond suspendu s’effectue en plusieurs étapes. De l’installation de la structure porteuse à la pose des dalles, découvrez-les en détails.
La mise en œuvre de la structure porteuse du plafond suspendu
Deux types de fixation, au plafond ou sur solives
Le faux-plafond peut être suspendu directement sur le plafond. Les suspentes sont alors fixées à l’aide de tiges filetées.
Il peut également être posé sur solives en bois. Les suspentes y sont fixées directement par vissage.
Étapes de mise en œuvre
Le chantier se déroule comme suit :
• Des cornières de rive sont vissées le long des murs.
• Des repères sont ensuite tracés le long de la cornière et dans l’angle entre le mur et le plafond. Ils permettent de bien visualiser l’emplacement des fourrures. L’ensemble est ensuite quadrillé pour déterminer les points d’attache des suspentes.
• Ces dernières sont fixées directement au plafond. Dans le cas d’une ossature bois, elles sont vissées sur les solives. Les lignes de suspentes doivent être décalées en quinconce pour assurer une bonne stabilité des plaques lors de la pose.
• Les fourrures peuvent alors être clipsées sur les suspentes. L’ossature du faux-plafond est prête pour le vissage des plaques de revêtement.
Bon à savoir : Lors de des travaux, la planéité doit être vérifiée régulièrement à l’aide d’une longue règle de maçon.
Retrouvez nos guides de mise en oeuvre, avec schémas explicatifs, pour les faux-plafonds standards et les faux-plafonds sur montants doubles.
Pose de l’isolant et/ou de luminaires dans le plafond suspendu
Il est recommandé d’aménager un vide d’air représentant environ un tiers de la surface du faux-plafond, afin de renforcer l’isolation. Cette zone évite la formation de condensation à la surface de l’isolant.
Les rouleaux en laine de verre ou de roche sont équipés d’un pare-vapeur qui doit toujours être positionné vers le bas.
Il faut enfin veiller à laisser un espace pour le passage des câbles et luminaires.
Isolants et luminaires encastrés dans le plafond suspendu, attention au dégagement de chaleur !
Les laines minérales ne doivent jamais entrer en contact avec un spot encastrable : un espace minimum de 10 cm doit être aménagé entre le spot et l’isolant. On peut utiliser une cloche de protection ou un dissipateur de chaleur.
Pose des dalles de plafond
• Le revêtement est découpé aux dimensions du plafond avant d’être vissé sur les fourrures
• Dans le cas d’un plafond avec dalles standard et structure apparente, les plaques sont posées manuellement. Attention aux marques et accrocs au moment de la pose car certains revêtements sont pré-peints ou fragiles.
Pose d’un faux plafond en BA13
Alternative à la dalle plafond, la plaque de plâtre BA13 plafond est un produit couramment utilisé pour les plafonds suspendus.
Après l’installation des suspentes, des fourrures et de l’isolant, vissez les plaques BA13 plafond perpendiculairement aux profilés, tous les 30 cm.
Ménagez un espace de quelques centimètres par rapport au mur pour la première rangée.
Pensez à utiliser un lève-plaque pour plus de praticité : il vous permettra de positionner facilement les plaques contre les fourrures.
Les finitions du faux-plafond
Les finitions vont permettre de masquer la structure, ainsi que les vis et les joints entre les dalles du faux-plafond suspendu.
Elles sont d’ordinaire réalisées à l’aide d’un enduit à base de plâtre. Une fois rempli, chaque joint est recouvert d’un calicot noyé dans de l’enduit, puis poncé une première fois. Après séchage, les joints sont enduits une seconde fois puis poncés. La surface est alors prête à peindre.